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Hygiène, soins, éducation CHIENS

Quand apprendre la propreté au chiot

A commencer dès 8 semaines

Rarement acquise avant 4 à 6 mois, notamment la propreté nocturne.

Nécessite une certaine implication et une bonne connaissance des besoins du chiot qu’il faudra anticiper.

Idéalement, il doit faire ses besoins toutes les deux heures au début (il regarde autour de lui, tourne en rond et commence à flairer les coins qui lui semblent intéressants)

Comment apprendre la propreté à un chiot ?

Vers quel support naturel le chiot est attiré pour faire ses besoins : herbe, sable, gravier, …

Par tous les temps (sorti après son réveil, après avoir mangé ou bu, le soir avant le coucher)

Différencier les codes lui permettant de distinguer l’intérieur du logement du milieu extérieur.

Toujours utiliser le même ordre, le féliciter lorsqu’il fait ses besoins au bon endroit. L’arrêter sans crier lorsque le lieu n’est pas choisi et l’emmener vers un autre plus adéquat.

Les erreurs classiques à éviter

  • Ne pas gronder le chiot quand vous rentrez et trouvez des excréments ou de l’urine (ne sert à rien et est même contre-productif). Le gronder « gentiment » n’a d’intérêt que s’il est pris sur le fait, et le redirigé immédiatement sur le lieu souhaité.
  • Ne pas mettre le nez du chiot dans ses excréments.

 

  • Ne pas apprendre au chiot à faire ses besoins sur un journal.
    C’est aussi difficile pour lui que d’apprendre à faire dehors et le déconditionner sera souvent très dur.
  • Ne pas nettoyer les endroits souillés avec des produits à base d’ammoniac ou d’eau de javel. Leur odeur renforce l’attrait du chiot pour l’endroit nettoyé.
  • Ne pas nettoyer devant le chiot.

Comment reconnaître la douleur chez le chien

Les plaintes (associées aux douleurs aiguës et intenses)

Il ne faut pas confondre plaintes et vocalises. Certaines affections neurologiques ou encore la sénilité peuvent être associées à des vocalises qui expriment plus de la confusion mentale que de la douleur.

Le changement de comportement (plus fréquent mais aussi plus subtil à détecter). Souvent, la douleur va pousser le chien à s’isoler, se cacher, refuser les contacts, mal supporter ses congénères…

L’expression faciale et l’attitude

  • Dans les douleurs chroniques, le regard devient triste, vide ou hagard.
  • Le chien peut aussi prendre des positions anormales : la prosternation, ou « position du prieur » (arrière train levé et avant du corps couché) traduit souvent une douleur abdominale, la marche le dos voussé ou la tête basse, …
  • Une agitation anormale, se lever et se coucher sans arrêt, refuser de sortir de son panier, … sont aussi des signes classiquement associés à des douleurs.
  • La baisse (voire la perte) de l’appétit peut être également un signe de douleur, potentiellement inquiétant.
  • Position typique d’une douleur cervicale chez le chien : tête « rentrée » dans les épaules

Comment gérer la douleur chez le chien

Bien sûr, il faudra rechercher la cause de la douleur et si possible y remédier. Dans d’autres situations, si on ne peut pas « supprimer » la cause, l’objectif sera de contrôler la douleur pour assurer au chien une bonne qualité de vie. Pour se faire, on pourra agir à trois niveaux :

  • Traitement médical de la douleur
  • Traitement alimentaire
  • Hygiène de vie

Quel type de chien choisir : chien de race ou chien croisé, mâle ou femelle, … ?

  • Un chien croisé ou un chien de race ?

C’est avant tout un choix personnel et financier.

En ce qui concerne la santé, il est faux de dire que les chiens de race sont plus fragiles. Bien sûr, certaines races peuvent présenter une prédisposition à certaines maladies mais inversement, elles peuvent être plus résistantes à d’autres.

  • Quelle race de chien choisir ?

Chaque race à des particularités de comportement, de caractère, de santé, … et des besoins différents (exercice, entretien et toilettage, …).

Ne choisissez pas une race sur les seuls critères esthétiques. Prenez en compte ses besoins particuliers (exercice, toilettage, milieu de vie) et assurez-vous qu’ils sont compatibles avec votre mode de vie, votre habitat, votre environnement, …

Prenez aussi en compte votre budget. Un chien de grande taille coûte plus cher à nourrir et à soigner.

  • Quel âge ?

Le chiot présente l’avantage d’être facilement adaptable à votre mode de vie mais son comportement futur sera plus difficile à évaluer et il demandera un investissement plus important de votre part pour assurer son éducation.

Le chien adulte aura un caractère établi et donc plus facile à évaluer mais aussi plus dur à modifier.

Ne prenez jamais un chiot de moins de 9 semaines. Un chiot a besoin de sa mère pour apprendre et se sociabiliser. L’adopter plus jeune est souvent à l’origine de nombreux troubles comportementaux ultérieurs.

  • Quel sexe ?

En dehors de vos préférences personnelles éventuelles, il faut savoir que les femelles sont souvent plus faciles à éduquer et moins fugueuses. Les périodes de chaleurs peuvent être un inconvénient mais la stérilisation est une bonne solution.

Où trouver son futur chien ?

Connaître les pièges

  • Faire très attention aux dénominations : chien « genre Yorkshire », « type Yorkshire » ou « croisé Yorkshire ». Ces qualificatifs sont généralement très abusifs et trompeurs
  • Seuls les chiens disposant d’un certificat d’origine sont des « chiens de race ».
  • Numéro de puce électronique(ou insert) : c’est le meilleur moyen pour s’assurer de la provenance du chiot.
  • Annonces sur Internet: c’est actuellement une source majeure de pièges et d’arnaques.

Élevages canins

C’est parfois un peu plus cher mais c’est aussi le mode d’acquisition le plus sûr.

Animalerie

Il faut préférer les enseignes réputées.

Refuge

Adopter un chien adulte n’est pas toujours simple mais les refuges ont l’habitude et sauront vous conseiller.

Internet

Il faut être extrêmement prudent (trafics, escroqueries). Les derniers cas de rage humaine en Suisse sont issus d’importations illégales.